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La vision de Sparte au XVIIIe siecle
Rousseau
Durant le Siècle des Lumières, Voltaire est partisan d'Athènes et Rousseau de Sparte. Ce sujet n'est que l'un de ceux qui opposeront les deux philosophes, pourtant il a toute son importance. En effet, c'est ici la solidité politique de Sparte qui intéresse Rousseau. A une époque ou de nombreuses autres cités voient se succéder les différents régimes, Sparte, qui allie les particularités de plusieurs systèmes politiques à la fois, reste unifiée, et ne connaît pas de troubles internes.
Pour Rousseau, le Spartiate est l'exemple à suivre pour le citoyen. Pour lui, Sparte est une cité qui impose des lois très dures pour qui n'y est pas habitué, et laisse peu de place à la liberté et au bonheur individuel ; pourtant, et c'est pour cela que Rousseau admire Sparte, ses citoyens se considéraient eux-même comme libres, libres parce qu'unis, et donc plus forts. Ce sentiment commun qui anime les spartiates sera plus tard appelé le patriotisme : seul importe le bien être de la cité.
Robespierre
Quelques années plus tard, Robespierre reprendra le modèle Spartiate : les grandes valeurs de Sparte telles que la soumission à a la loi ou la dévotion à la patrie lui semblent de parfaits modèles pour un peuple recemment libéré du pouvoir absolu. Tout comme Rousseau, il nourrit l'espoir d'une unité de la population qui rendrait la France toujours plus forte.
Certes, les moeurs de Sparte sont remises au gout du jour, adaptées a leur époque, mais le but est le même que celui de la cité grecque d'autrefois : sauvegarder la liberté d'une population, d'une entité, par tous les moyens. Une mission périlleuse pour Robespierre qui devra faire face a ses ennemis européens.